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Épisode 43 – Les aventures de BoneWerks (2e partie)

Dans l’épisode précédent de The Story : Apokirov


 

BoneWerks : Heu ok. Sinon ya vraiment pas de moyens pour quitter cette planète ?

Garde : Il y a toujours les commerçants d'épice qui viennent chaque jour échanger de la marchandise, mais ne crois pas qu'ils te laisseront monter à bord de leurs vaisseaux !

 


 

Marchand : Le patron sera content. Amenez-le à bord, on lève le camps.

 


C&C The Story : Apokirov – Épisode 43 – Les aventures de BoneWerks (2e partie)

 

BoneWerks s'était réveillé dans une petite soute de vaisseau puante et laide, entouré de gardes.

 

BoneWerks : Dudes...

Garde : Avertis le chef qu'il s'est réveillé.

Garde2 : Vas-y toi !

Garde : Va chier !

BoneWerks : Hey, vous voulez que j'y aille moi-même ?

Garde : Ta gueule ! Je vais y aller moi alors !

 

Il revint quelque minutes plus tard avec le capitaine du vaisseau, un grand homme asiatique mince et pâle habillé en smoking qui n'allait pas du tout avec l'atmosphère ni avec le type de vaisseau qu'il dirigeait.

 

BoneWerks : Le casino c'est pas ici dude, retourne dans ta limousine.

Capitaine : C'est cet homme dont vous me parliez ?

Garde : Ouais...

Capitaine : Oui c'est un mutant du tibérium, mais honnêtement, je pense qu'on peut trouver mieux.

BoneWerks : Pourquoi les gens me jugent toujours comme un morceau de viande... Bon dude, tu sauras que je vaux très cher. Je suis un moulin à parole, je sais manipuler les gens mieux que quiconque, j'ai instauré une rébellion contre une dictature sanguinaire, j'ai renversé le gouvernement de la même dictature avec une bande de mutants barbares sans-abris, je me suis échappé vivant d'une exécution deux fois, j'ai...

Capitaine : Bon ok, je veux pas tout savoir, on s'en fout. Tuez-le et jetez son corps dans la raffineuse à tibérium pour faire de l'argent.

BoneWerks : Ha non, ça fonctionne pas comme ça...

Garde : T'as entendu le boss ? Ça marche comme il dit, alors ta gueule !

 

Il sortit un long couteau et attrapa BoneWerks pour le choper alors que l'homme en smoking sortait de la pièce.

 

BoneWerks : Hey attend, je peux te faire encore plus d'argent vivant ! Je connais une planète pleine de tibérium !

Capitaine : Moi aussi... mais l'approcher est impossible, les mutants sont beaucoup trop hostiles. La CW l'aurait déjà exploité depuis longtemps.

BoneWerks : Ouais mais je suis un mutant, je sais comment les mani... heu les convaincre.

Capitaine : Hem... Mettez-le dans une cabine, nous verrons cela quand on passera dans le secteur.

Garde : Et pour la bouffe chef ? On en a pas assez pour nourrir ce gars...

Capitaine : Nous en volerons lors de notre prochaine escale, bien évidement. Amenez-le, nous avons assez perdu de temps.

BoneWerks : Merci dude !

Garde : Ta gueule !

 

Les deux brutes de gardes enfermèrent BoneWerks dans une petite chambre sale et obscure. Il y avait un lit infesté de vermines et quelque chose qui ressemblait à des toilettes. Visiblement, il allait passer quelque temps dans ce trou... Bone éloigna la vermine à grand coups puis s'assit sur le lit. Il se remémora une nouvelle fois ce qui l'avait mené jusque là...

 

 

Près d'un champs de tibérium, quelques mois plus tôt.

 

Incroyable, BoneWerks en avait la gueule qui pendait jusqu'à terre. D'habitude Voltigore déconnait, il était jamais sérieux. BoneWerks pensait donc qu'il s'était foutu de sa gueule pour le coup de la rébellion, mais non, même pas... IL était venu ICI ?

 

BoneWerks : OMFG dude, je sais pas trop quoi te dire...

Mika : On a pas beaucoup de temps. Je sais que vous n'avez pas d'armes, alors je vous en ai apporté. Dites-moi seulement que vous êtes dans le coup.

BoneWerks : Et comment...

Mika : Dans ce cas je donnerai le signal. Je m'occuperai personnellement de Zéphyr. Mes troupes attendront dans la capitale pour en prendre le contrôle. Lorsque je le dirai, vous envahirez la pyramide centrale pendant que les défenseurs sont occupés et vous attaquerez sur toute la planète depuis les champs de tibérium,

BoneWerks : Et on gagne un jouet à la fin ? Sérieusement dude, j'ai hâte de voir ce qu'on gagne à la fin, un génocide gratuit ?

Mika : Vous gagnez cette planète. Moi je partirai, car je n'ai plus rien à faire ici.

BoneWerks : Tu fuis ?

Mika : Je ne fuis pas, je pars c'est tout.

BoneWerks : Pour quoi faire ? Si tu nous bute tous, tu deviens le nouveau dictateur de la planète et la population te vénèreras à la place de Zéphyr.

Mika : Ce n'est pas ce que je veux. Pendant toute ma vie j'ai pensé que Kane était le sauveur de l'humanité et que le tibérium était divin. Ce que j'ai eu tort... J'ai réalisé ce que j'étais devenu, un monstre à la solde d'un dictateur cruel et prétentieux. Aujourd'hui je le détruirai pour rendre au peuple sa liberté et je partirai, car je ne mérite pas de diriger cette planète.

BoneWerks : C'est quoi ces conneries morales ? Si tu restes pas, un dictateur pire prendra la place de Zéphyr...

Mika : Mes officiers ne sont pas tous des fanatiques.

BoneWerks : Je parlais de moi... Si ton plan échoue, on meurt tous.

Mika : Je sais. Il ne ratera pas. Les armes seront livrées ici dans 15 minutes, maintenant je dois partir, sinon je pourrais être découvert.

BoneWerks : J'espère que ce sont des bonnes armes et pas les miettes. En tout cas dude, adieu si on se revoit pas.

 

Mika quitta le champs de tibérium sous le regard abasourdi de BoneWerks. Quant à vivre une vie de merde, aussi bien tenter sa chance. Si le commandant en second de la CWS était prêt à trahir son chef, c'est que ça valait le coup. Quelques heures plus tard allait commencer l'un des plus mémorables coups d'État de tous les temps.

 

 

BoneWerks se leva et alla chercher le « repas » qu'un des gardes venait de lui glisser sous la porte blindée de sa cellule. Sans tibérium, le corps mutant de BoneWerks se dégradait peu à peu et dégageait une puanteur putride, ce qui faisait que les gardes cons de ce vaisseau pirate le laissaient tranquille. Ça faisait une semaine que le vaisseau dérivait ainsi dans l'espace et que BoneWerks était enfermé dans cette chambre insalubre à bouffer du pain. Il s'était plaint maintes fois que ce vaisseau était pire qu'une « tortue cancéreuse en phase terminale même pas belle de Sibérie du sud », en d'autres mot que l'hyperpropulsion était merdique, mais à chaque fois il n'avait reçu que des claques et des insultes en retour. Pour des commerçants, ces dudes ne s'arrêtaient nulle part, comme s'ils cherchaient à éviter ce qu'ils appelaient la CW. D'après BoneWerks, ils étaient juste stupides, car la CW avait été détruite par Zéphyr en un claquement de doigt... De toutes façon, il avait imaginé un plan pour s'échapper une fois arrivé à la planète contenant du tibérium et des mutants. En attendant, il n'y avait rien d'autre à faire que de se remémorer des vieux souvenir.

 

 

Les troupes de Mika s'étaient emparées d'une bonne partie de la capitale et pris en otage les troupes loyalistes. Mika avait lui-même été capturé dès les premières minutes de la révolte par la garde personnelle de Zéphyr, mais était parvenu à s'échapper à bord de l'Apokirov. BoneWerks était parvenu à faire entrer le gros des forces mutantes dans la capitale et à défoncer la dite garde personnelle du dictateur qui était en sous nombre. La pyramide centrale de Zéphyr était assiégée et un groupe de commandos mutants qui avait été envoyé pour assassiner Zéphyr, ce dernier ayant cependant disparu dans la nature. Les mutants avaient presque fini le nettoyage de la pyramide lorsque la Main Noire se pointa par surprise.

 

BoneWerks : Cette capitale est à moi !

Mutant : La bataille n'est pas encore gagnée Rémy ! Il reste encore pas mal de troupes loyalistes dans cette ville et Zéphyr a disparu !

BoneWerks : Peut-être, mais nous avons leur commandement central, cette pyramide. Le reste tombera facilement. Les Gundams de Mika travaillent très bien aidés de nos escouades. Et la prochaine fois que tu m'appelles par mon prénom je t'écrase les couilles et je te fais découper en petits morceaux.

Mutant : Le pouvoir te monte vraiment rapidement à la tête... je me demande si tu feras un meilleur leader pour cette planète que Zéphyr !

BoneWerks : Évidemment, moi je ne suis pas une petite bel...

Radio : Alerte ! La Main Noire arrive ! Je répète, la Main Noire arrive ! Ho mon dieu c'est pas vrai, on se fait massacrer ici !

BoneWerks : Merde ! Les homo fétichistes en costumes de cuir... qu'est-ce qu'ils foutent ici !?

Radio : Ils viennent de franchir la porte, on ne va pas tenir ! Il nous faut des renforts !

BoneWerks : Pas de renforts possibles, ce serait du gaspillage ! Battez en retraite vers l'auditorium, nous allons fortifier cet endroit et les prendre au piège là !

Radio : À vos ordres !

BoneWerks : On est morts...

Mutant : Quoi ? Mais on les a déjà battu par le passé eux !

BoneWerks : Dans notre propre environnement. Maintenant ils sont dans le leur...

 

Les prédictions de BoneWerks furent justes, ce fut un massacre. Lui et ses dernières troupes furent obligés de se rendre lorsque le chef de la Main Noire, Silk, entra triomphalement dans l'auditorium. Avec la pyramide centrale perdue, les forces de Mika furent détruites et le reste des mutants tué par une bombe catalytique. Contre toute attente, la révolution fut un échec cuisant. Plusieurs avaient attribué cet échec au départ de Mika ainsi que de l'Apokirov, mais BoneWerks savait que ces derniers n'y étaient pour rien. Zéphyr avait lavé le cerveau de trop de monde.

 

Silk : Maintenant du vas payer mutant !

BoneWerks : Stop ! T'as juré de ne pas me torturer dude !

Silk : De t'offrir une mort moins dégueulasse et non de ne pas te torturer ! Héhéhé !

BoneWerks : Pfff... saleté de fanatique... J'ai fait ce que j'avais à faire, maintenant vous pouvez me tuer si ça vous chante, mais ça ne changera rien, je ne suis qu'un pion devenu chef du jour au lendemain. Le peuple mutants va m'oublier et choisir un nouveau chef et la même situation va recommencer.

Silk : Non, car Mika vous a abandonné et qu'il ne restera plus de mutants sur cette planète après mon passage... cette fois vous serez exterminés !

BoneWerks : Nous exterminer ? Tu sais ce que ça fait quand on met des humains dans du tibérium, mon cher ami génocidaire ? Hé oui, des mutants

Silk : Les mutants seront divinisés. Les usines de cyborgs n'attendent que ça ! Mais vous n'aurez pas ce privilège... Mettez-les en cellule en attendant que l'Empereur Zéphyr ne décide de leur sort !

BoneWerks : Ho quel dommage, nous ne serons pas transformés en robots au service de la belette Noddie !

Main Noire : Ta gueule et avance, chien !

 

Le reste fait partie de l'histoire. Zéphyr revint au pouvoir plus puissant que jamais et en mettant la masse de son coté à grands coups de propagande et de culte de la personnalité. Il passa pour un dieu vivant et créa l'Empire Zéphyrien en annexant la CW à l'aide de son armée de cyborgs, les Marqués de Zéphyr. Alors que Zéphyr se retournait vers son vieil ennemi, le FBD, BoneWerks s'échappa miraculeusement de sa prison.

 

BoneWerks : VOLTIGO...

Voltigore : Ta gueule !

BoneWerks : Qu'est ce que tu fous ici ? Si on te prend dans les geôles, tu risques d'y rester pour de bon !

Voltigore : Je suis venu de libérer, qu'est-ce que tu crois !

BoneWerks : Dude, t'es si attaché à moi que ça ? C'est à croire que t'es amoureux de moi, ça fait peur, je pensais pas que t'étais gay...

Voltigore : Je peux te laisser ici aussi...

BoneWerks : C'est bon, je ferme ma gueule.

Voltigore : J'ai saoulé le gardien de l'étage. Prend cette clé et débrouilles-toi pour foutre le camps dès que l'occasion se présentera. Rejoins-moi à ma maison, mais ne te fais surtout pas repérer, sinon je te renierai et avec plaisir.

BoneWerks : J'ai saisi, je suis pas stupide. T'étais pas obligé de courir ce risque...

Voltigore : C'est bien parce que t'as fait chier le petit mégalo... bon, je me casse.

BoneWerks : Tout pour faire chier Zézé !

 

 

La porte de la cellule s'ouvrit, mais pas celle de Zéphyrianopolis, celle du vaisseau à bord duquel Bone se trouvait alors qu'il rêvassait. Un garde entra.

 

Garde : Le capitaine veut te voir.

BoneWerks : Il a pas oublié mon existence ?

Garde : Ferme ta gueule et suis-moi larve !

 

Le garde stupide mena BoneWerks dans la salle de pilotage du vaisseau. Elle était légèrement moins malpropre que le reste du vaisseau, mais à peine. Le capitaine se retourna vers Bone quand celui-ci fut arrivé assez près.

 

Capitaine : Il semble qu'un événement inattendu nous empêche d'accéder au secteur de la galaxie dans lequel se trouve la planète du cristal vert.

BoneWerks : Du genre ?

Capitaine : La CW est en guerre dans le secteur. Si notre vaisseau se fait prendre, nous serons détruits.

BoneWerks : Comme c'est étonnant...

Capitaine : Nous n'irons pas sur cette planète puisque c'est trop risqué, mais plutôt sur Poutine9, la planète mère de la rébellion. Par conséquent, vous êtes devenu inutile...

BoneWerks : Moins que votre équipage.

*PAF*

BoneWerks : Aie ! Relax dude !

Garde : Petit con !

Capitaine : Silence ! Je vous ferait bien jeter par dessus bord, mutant, mais j'aurais gaspillé des rations à vous nourrir pendant une semaine. C'est pourquoi nous vous garderons à bord jusqu'à notre arrivée sur Poutine9.

BoneWerks : Yay !

Capitaine : Une fois arrivés là-bas, tâchez de fuir avant que je ne vous fasse transformer en champs de tibérium...

BoneWerks : J'aurai fuis avant que tu ne t'en rendes compte dude !

Capitaine : Ramenez-le au cachot...

BoneWerks : Combien de temps encore avant d'arriver ?

Capitaine : Deux jours.

 

 

Deux autres jours à rêvasser. BoneWerks se rappela sa grande évasion d'une prison considérée comme infaillible. Ce jour là, on venait le chercher pour sa séance de torture qui finirait en exécution s'il ne demandait pas pardon à tonton Zéphyr (ce qu'il ne ferait jamais quoiqu'il arrive). C'était le matin vers 6h alors qu'un Confesseur venait porter le pain à tous les prisonniers.

 

Prisonnier : J'ai faim !

Confesseur : La ferme hérétique, tu attends ton tour !

BoneWerks : Ouais c'est le miens !

Confesseur : Silence !

BoneWerks : Merci pour cette nourriture, gentil geôlier.

Confesseur : Je ne suis pas gentil !

Prisonnier : Hey ça vient la bouffe ?

Confesseur : Ouais ça arrive bordel !

 

Le Confesseur tourna le dos à la cellule de Bone pour servir à manger au prisonnier de la cellule d'en face. C'était le moment. Sans bruit, BoneWerks débarra la porte de sa cellule. Il s'avança lentement derrière le Confesseur qui ne remarqua pas le regard ébahi du prisonnier.

 

*POHC*

 

Confesseur : Arg !

BoneWerks : Ça fait du bien un coup de coude dans la nuque dude ?

Prisonnier : Ho mon dieu, comment vous avez réussi à...

BoneWerks : Je suis pas dieu, mais il est mon second.

Prisonnier : …

BoneWerks : Voltigore doit pas aimer que je lui vole ses quotes... Bon, voici ce qu'on va faire dude. Je vais mettre ce costume de Confesseur et je vais faire semblant de te mener vers les salles de torture. Là on pourra assommer un autre garde et tu prendra ses vêtements de masochiste.

Prisonnier : Mais... vous ne rentrez même pas dans son costume, il doit bien faire deux tours de taille de moins que vous...

BoneWerks : Peut-être, mais moi tout le monde connait mon visage sur cette planète, alors on peut pas faire autrement. 'Tain... c'est vrai que c'est serré...

Prisonnier : Vous êtes bien BoneWerks, le chef des mutants ? Moi c'est Logue, j'étais journaliste.

BoneWerks : Logue ! Mais attend, c'est toi qui a fait chier à peu près tout le monde sur cette planète avec tes articles de merde !

Logue : C'est pour ça que je suis rendu ici...

BoneWerks : Tu l'as mérité, même moi je suis pas capable de provoquer autant de haine. Copain ?

Logue : Heu... d'accord.

BoneWerks : Cool, mais je t'avertis, si tu te fais prendre et tu crèves en t'échappant d'ici, moi je te laisse derrière sans même me retourner.

Logue : Même chose pour moi.

BoneWerks : On va bien s'entendre. Bon, allons-y... prisonnier Logue.

 

Ils sortirent des geôles vraisemblablement réservées aux hommes politiques. Logue marchait devant avec les menottes aux bras et BoneWerks derrière avec son costume de Confesseur trop petit et une matraque Tesla. Ils passèrent devant une bonne dizaine de Confesseurs qui saluèrent BoneWerks de la tête. Bientôt, ils arrivèrent à un checkpoint où un soldat de la Main Noire montait la garde. BoneWerks, connaissant la hiérarchie Nod, s'arrêta et le salua.

 

BoneWerks : Heil !

Main Noire : Heil Zéphyr !

BoneWerks : Zéphyr vit dans la vie !

Main Noire : C'est bon, vous pouvez passer vous savez...

 

Ils passèrent à travers le cadre de la porte, mais à la grande terreur de BoneWerks, un détecteur de tibérium sonna à son passage. La Main Noire s'approcha et saisit BoneWerks par le bras pour l'éloigner de Logue et le plaquer au mur.

 

BoneWerks : Merde...

Main Noire : Pour la dernière fois, les infusions de tibérium sont interdites dans cet établissement ! Le speech du Grand Confesseur n'a pas été assez clair ?

BoneWerks : Je tâcherai de m'en souvenir, frère !

Main Noire : Ouais... allez circulez.

 

Ils passèrent non sans sueurs froides. Cette partie de la prison abritait la cafétéria des détenus provisoires, ceux qui n'avaient commis que des infractions mineures. Jusque là, la stratégie de BoneWerks avait passé pour un transfert de prisonnier, mais sortir de ce secteur serait plus compliqué s'ils ne trouvaient, ou plutôt ne volaient pas, un second costume de Confesseur.

 

Confesseur : Salut frère !

BoneWerks : Hey !

Confesseur : Tu transfert des prisonniers maintenant ?

BoneWerks : Heu ouais...

Confesseur : C'est bien toi Scott ? T'as une voix bizarre.

BoneWerks : Ouais, c'est moi, j'ai choppé une grippe.

Confesseur : Tu veux des pilules de tibérium ? J'en ai dans mes quartiers.

BoneWerks : Ce serait cool de ta part.

Confesseur : Faudrait peut-être que tu ailles mener ce gars là avant par contre...

BoneWerks : Ho, non, pas besoin. On le relâche aujourd'hui, il est pas dangereux.

Confesseur : Ok, alors suivez moi !

 

Le Confesseur mena BoneWerks et Logue dans un petit bureau quelques mètres plus loin. BoneWerks en profita pour refermer la porte derrière.

 

Confesseur : Non mais laisse le prisonnier dehors au moins...

BoneWerks : J'ai bien peut que nous ne soyons pas d'accord avec cette idée.

*BZZZZT*

Confesseur : Arg !

Logue : Prend toi un bon coup de matraque Tesla dans la gueule !

BoneWerks : Hey t'aurais au moins pu me laisser le frapper moi-même !

Logue : Désolé... bon, je prend son costume.

BoneWerks : Cache bien le corps et ligotes-le, je sors monter la garde.

Logue : Entendu.

 

Étrangement, BoneWerks n'avait que de vagues souvenirs du reste de son évasion... il faut dire qu'il commençait à manquer d'air dans son casque de Confesseur. N'empêche que Logue et lui parvinrent à se sauver dans la nature. Quelle ne fut pas la surprise de Voltigore lorsqu'un Confesseur aux vêtements trop petits et l'appelant « dude » cogna à sa porte... Aujourd'hui le voyage continuait. Plus que deux jours et il serait libre sur une toute nouvelle planète.

 

Dans le prochain épisode de The Story : Apokirov


 

MartinMb : CnCBoy...

CnCBoy : C'était très intéressant, le nuage gazeux dégagé par l'explosion est légèrement lumineux, ce qui permet de voir jusqu'à quelques mètres devant soi même en pleine nuit.

MartinMb : Je n'en doute pas. J'ai fermé Vorikopa, tu sais ce que ça veut dire ?

CnCBoy : Que tu en a eu assez de ses conneries pour ce soir ?

MartinMb : Non, ça veut dire que personne ne peut nous entendre.

CnCboy : Ho...

 


 

Molock : Martin est insomniaque.

MartinMb : Non...

Natalya : Ne commencez pas ! Quel est le programme aujourd'hui, capitaine ?

MartinMb : Nous allons explorer les installations de la CW pour voir ce qu'il en reste et y établir une base scientifique permanente.