La Main Noire

Les quelques soldats ayant survécu à des affrontements contre les forces de la Main Noire peuvent témoigner de leur style agressif et rapide, et de leur fascination pour les armes lance-flammes dites de "purification". Elle est crainte et respectée. Le trait le plus frappant des forces de la Main Noire est leur négation des systèmes de combat furtifs et automatisés, allant selon eux à l'encontre de leurs croyances religieuses.

La Main Noire est une des factions de la Confrérie de Nod. Elle est le muscle et le cerveau de la Confrérie : à la fois un corps d'élite et de fanatiques. Elle conduit tous les projets les plus secrets de la Confrérie, elle met de l'ordre dans les rangs quand certains "trahissent" la pensée de Kane.

Dans la Réalité :
Comme souvent Westwood est allé puisser dans l'histoire du Monde pour la création de cette faction. La Main Noire (En Serbe: Црна рука / Crna Ruka) est une société secrète serbe créée en 1911 contre l'occupation des zones à majorité serbe par l'Empire Austro-Hongrois. Le fait le plus célèbre de cette organisation est l'assassinat de l'Archi Duc François-Ferdinand à Sarajevo en Juin 1914. D'où peut être aussi le surnom de Slavik dans Missions Hydre : le loup serbe...

Origines de la Main Noire :
Véritable culte à l'intérieur du culte, la Main Noire a vu le jour peu après la fondation du Nod. D'abord utilisée comme une police religieuse censée encourager l'adhésion aux enseignements de Kane, la Main Noire a par la suite considérablement élargi son domaine de compétences. Pendant la Seconde Guerre du Tiberium, le culte est devenu le fonds de commerce religieux de Kane, grâce auquel il prêchait et répandait ses prophéties, tout en maintenant une certaine discipline spirituelle au sein de la Confrérie, si besoin par la force.

La Main Noire forme une organisation parallèle à la  Confrérie, avec des branches politiques, religieuses et militaires.

Mais, malgré son pouvoir et son influence, la Main Noire est restée étonnamment discrète jusqu'à ces dernier temps, entourant ses rituels, ses convictions, voire son existence d'un voile de mystère impénétrable.

Néanmoins, à la fin de la Seconde Guerre du Tiberium, les choses ont évolué. Suite au "décès" de Kane, Anton Slavik, un gradé militaire respecté, a voulu prendre les rênes de la Confrérie du Nod, et il s'est que Slavik était un prélat de
la Main Noire, élévé dans le respect du culte.
Évidement, l'ascension de Slavik a focalisé l'attention sur la Main Noire, ce qui n'a pas été du goût de tout le monde.

Sans surprise, certaines voix de la Main Noire se sont élevées pour dénoncer la nouvelle notoriété publique du culte, et on bientôt assisté à une série de confrontation entre les fidèles de Slavik et les dissidents qui considéraient que le leader du Nod avait dénaturé la Main Noire. Dans les rangs anti-Slavik, un homme s'est rapidement imposé pour l'affronter, un prêtre passioné et populaire du nom de Frère Marcion. Les deux camps retranchés derrières leurs leaders respectifs, ce qui n'étaient au départ qu'un désaccord doctrinal a vite provoqué une scission, menaçant du même coup l'existence du Nod.

Malgré les tentatives désespérées du cercle interne pour rapprocher les deux camps, la situation a dégénéré, et Slavik a été laissé pour mort pendant que Marcion et ses fidèles étaient poussé à l'exil en Australie. Ce cataclysme a fait voler la Confrérie en éclats et de multiples sous-faction ont vu le jour, chacune d'elle prétendant obéir à la vraie parole du prophète. La nouvelle Main Noire de Marcion, ironiquement, constituait l'un des derniers vestiges directement issus de la Confrérie.

S'autoproclamant prophète et traitant Kane d'hérétique et de charlatan, Marcion a cherché à poser son empreinte sur le monde.